Les clients de entreprises qui agissent comme garants dans le domaine des micro-prêts demandent souvent: Comme calculez-vous le montant que vous réclamez pour endosser mon prêt? La réponse est un peu technique et il plus facile de l’illustrer par un exemple comparant deux situations en tous points identiques, sauf en ce qui concerne le «client»: 

Description de la situation

Client qui veut souscrire à une police d’assurance pour assurer un véhicule assez standard, comme par exemple une Mazda 3 modèle 2021, neuve.

Description du client

Une dame de 40 ans, historique de
conduite prudente, sans accidents,
bon dossier de crédit.

Prime d’assurance annuelle:
(selon site Wb BelAir Direct – Janvier 2021)

800$

Un garçon de 17 ans, qui vient d’avoir son permis de conduire, véhicule à son nom,
aucun historique.

Prime d’assurance annuelle:
(selon site Wb BelAir Direct – Janvier 2021)

4000$

Qu’est-ce qui justifie un tel écart de prime: le RISQUE!

Voilà un exemple facile à comprendre! Parce que c’est un exemple que tout le monde rencontre à un moment ou l’autre de sa vie. Et le jeune ne pourra prendre la route s’il ne souscrit pas à une assurance, il n’a donc pas le choix. Les assureurs l’ont compris et acceptent quand même de courir un risque «calculé». Pourtant, personne ne songe à les traiter de requins qui abusent et exploitent les jeunes avec des petits revenus!

C’est le même raisonnement pour les prêteurs de micro-crédits qui veulent respecter la Loi sur la Protection du Consommateur (LPC) et charger un taux d’intérêt permis par la Loi. Les clients à qui ils offrent du crédit constituent un risque financièrement insupportable, à moins qu’ils trouvent un endosseur reconnu. Cet endosseur leur chargera un «honoraire» calculé en fonction de son évaluation du risque pour cautionner leur dette et il fera même comme les assureurs: à mesure que le temps passe et que le client honore ses engagements, n’a pas «d’accident» et démontre que le risque est de plus en plus supportable, sa prime diminuera.

Autant la prime d’assurance constitue-t-elle un incitatif à une conduite prudente, autant le frais d’endossement constitue lui aussi un incitatif à se conduire de façon à améliorer son dossier de crédit pour enfin pouvoir emprunter dans une institution conventionnelle.

 C’est la loi du marché, que dire de plus?