Le marché des microprêts est sur le point de changer. La Loi sur la protection du consommateur (LPC) a choisi d’apporter des modifications à la législation entourant les microprêts, et ce sera en vigueur dans les prochains mois.
Quoiqu’en disent certains, ces modifications législatives n’ont pas pour but de faire disparaître les micros prêteurs; elles visent à mettre un peu d’ordre dans cette industrie dont plusieurs acteurs agissent selon les règles du Far West.
Le Gouvernement a décidé, avec sa nouvelle Loi, d’obliger les prêteurs à réduire les taux d’intérêts stratosphériques exigés par la plupart d’entre eux (bien au-delà de 300% l’an) et à aider les consommateurs à prendre conscience de leur situation financière réelle. L’Association des Micro Prêteurs du Québec souscrit à ces objectifs et aux moyens utilisés par le Gouvernement.
Dans un autre article à suivre très prochainement, nous expliquerons de façon plus technique comment les micros prêts seront affectés. Une chose est certaine : le monde des micros prêts ne sera plus jamais comme avant… La mode des prêts sans enquête de crédit, avec des frais de courtage représentant 50% du capital prêté, les pratiques abusives destinées à générer suffisamment de revenus pour couvrir des pertes astronomiques : tout cela est terminé! Et les consommateurs y gagneront!
L’Association des Micros prêteurs du Québec ne compte que des membres ayant adhéré à un code d’éthique exigeant leur imposant de respecter la Loi et les Règlements gouvernant leurs activités de façon scrupuleuse. Ils sont très actifs en ce moment à la mise au point de solutions pour les consommateurs endettés.