À propos de nous
L’Association des microprêteurs du Québec est un organisme à but non lucratif qui vise à regrouper les entreprises, oeuvrant au Québec, qui offrent des microprêts et à encadrer leurs pratiques afin d’assurer aux clients:
1) Des informations claires et rigoureusement exactes
2) Des publicités éthiques et non trompeuses
Quelles sont les conditions pour faire partie
de l’Association des microprêteurs?
- Être une entreprise œuvrant au Québec et offrant des microprêts;
- Respecter un code d’éthique rigoureux vis-à-vis des clients et vis-à-vis des concurrents oeuvrant dans le domaine;
- Fournir à ses clients une information claire, précise et exacte concernant les coûts réels des prêts octroyés et à quoi servent les différents frais facturés. Entre autres, fournir le taux effectif réel et les calculs permettant de l’établir;
- Ne pas faire de fausse publicité;
- Faire passer l’intérêt des consommateurs devant celui du prêteur.
Qu’est-ce que le microprêt?
Le microprêt est un prêt qui s’effectue hors institutions bancaires, donc entre un consommateur et une entreprise privée. Les montants sont en général peu élevés (moins de 1000$), c’est pourquoi on appelle ce crédit du microcrédit. Les entreprises dans ce domaine offrent en général des prêts rapidement, en tout temps, avec le minimum permis par la Loi comme enquête de crédit, mais avec des taux d’intérêt plus élevés qu’en institution bancaire, semblables aux taux d’intérêt demandés par certaines cartes de crédit offertes par les chaînes de magasins.
Que signifie «Fréquence de capitalisation des intérêts»?
Il s’agit de la fréquence à laquelle on calcule les intérêts pour les ajouter au capital du prêt, avant de réduire le total ainsi obtenu du montant du paiement encaissé. Par exemple, la plupart des prêts bancaires sont remboursables par versements mensuels et les intérêts sont aussi capitalisés mensuellement. On parle alors d’annuités simples. Par contre, si les intérêts sont composés et sont calculés quotidiennement (comme la plupart des cartes de crédit), mais que les versements sont mensuels, on parle alors d’annuités composées.
Le taux d’intérêt doit être évalué en fonction de sa capitalisation, c’est-à-dire à quelle fréquence il est capitalisé (chaque année, chaque mois, chaque semaine, chaque jour). Un taux nominal qui est capitalisé, donc calculé, à chaque année est moins élevé qu’un taux (de valeur égale) qui est capitalisé à chaque jour. Ce qui veut dire que le montant que vous aurez remboursé à la fin de votre prêt sera moins élevé.
En effet, si le taux est calculé quotidiennement (chaque jour), le montant d’intérêt quotidien est ajouté au prêt. Ce qui veut dire que le deuxième jour, vous payez de l’intérêt sur l’intérêt du premier jour, et ainsi de suite jusqu’au moment où vous effectuez votre paiement. Le solde de votre dette a donc augmenté depuis le moment où vous avez contracté le prêt.
Ainsi, un taux d’intérêt nominal de 20% l’an, composé quotidiennement, équivaut à un taux d’intérêt capitalisé annuellement de 22,13%. Si vous empruntez 1000$ pour un an, remboursable à échéance au taux de 20% l’an composé quotidiennement, vous devrez verser 1221,34 $ pour acquitter votre dette, et non 1220,00$ comme le taux contractuel peut le laisser entendre.
AUTRES EXEMPLES:
Un taux nominal de 24% par année, capitalisé mensuellement (à chaque mois), équivaut à un taux d’intérêt effectif réel de 26,82% (vous payez donc 26,82% d’intérêt).
Sur un prêt de 1 000$, ceci équivaut à 268,20$.
Un taux nominal de 24% par année, capitalisé quotidiennement (à chaque jour), équivaut à un taux d’intérêt effectif réel de 27,11% (vous payez donc 27,11% d’intérêt).
Sur un prêt de 1 000$, ceci équivaut à 271,11$.
Un taux nominal de 24% par année, capitalisé annuellement (à chaque année), équivaut à un taux d’intérêt effectif réel de 24% (vous payez donc 24% d’intérêt).
Sur un prêt de 1 000$, ceci équivaut à 240$.
AUTRES FRAIS:
Votre prêteur vous facture-t-il d’autres frais, comme des frais bancaires de 0,50$ par prélèvement dans votre compte? Ceci augmente le taux effectif de votre prêt.
Des frais de courtage? Attention, soyez prudents, car les frais de courtage sont clairement interdits par la Loi sur la Protection du Consommateur (LPC). Plusieurs entreprises œuvrant dans le microprêt facturaient auparavant ce qu’elles appelaient des «frais de courtage». Cette pratique est maintenant clairement interdite par la nouvelle LPC, entrée en vigueur en deux étapes les 1er août 2018 et 2019. De nombreuses petites sociétés de prêts, négligentes ou ignorantes de la Loi, n’ont pas changé leurs pratiques malgré l’entrée en vigueur de la nouvelle Loi. Profitez de leur ignorance: en vertu de la Loi elles perdent le droit au revenu qu’elles vous facturent, incluant les intérêts. Vous pourriez ne devoir leur rembourser que le capital que vous avez reçu.
INFORMEZ-VOUS auprès de l’Office de la Protection du Consommateur (OPC). Vous pourriez économiser beaucoup et même vous faire rembourser ce que vous aurez payé en trop.